| Description for Internal Candidates |
Veuillez noter le niveau approprié indiqué dans le titre de l’avis de vacance de poste et vous assurer que vous détenez le type de contrat correspondant, tel que défini ci-dessous :
1. Description du bureau/de l’unité/du projet
Le Mali est un contexte de crise multiforme. Le pays souffre d’un conflit prolongé, de graves besoins humanitaires, notamment de déplacements à grande échelle, de l’insécurité et de l’impact du changement climatique. Cette crise multidimensionnelle complexe à un impact particulièrement dévastateur sur les femmes, les femmes, les jeunes hommes et les filles déplacées à l’intérieur de leur propre pays.
La région de Bandiagara au Mali comprend 21 municipalités et trois zones administratives : Bandiagara, Bankass et Koro. Plus de dix ans de conflit à Bandiagara ont affecté la vie des jeunes, des filles et des femmes déplacés à l’intérieur du pays. Les conflits prolongés, les infrastructures sociales endommagées et les déplacements massifs ont laissé les communautés touchées dans des besoins multisectoriels. Plus de 51 183 personnes déplacées à l’intérieur du pays sont dispersées dans 18 sites et dans des familles d’accueil. 85 000 enfants ont quitté l’école, 300 écoles sont fermées[1].
En juillet 2024, 27 incidents sécuritaires se sont produits dans le centre du Mali : Mopti (4), Bandiagara (5), Douentza (4), et Ségou (12) perpétrés par des groupes extrémistes violents et terroristes[2]. Des mines terrestres et d’autres explosifs sont utilisés par des groupes armés. Cette situation sécuritaire instable constitue une grave menace pour l’accès des citoyens aux services sociaux, aux infrastructures et aux moyens de subsistance, en particulier pour les plus vulnérables tels que les personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays (PDI). Les femmes et les filles sont exposées à la violence sexiste et à d’autres vulnérabilités sociales telles que le manque d’accès aux centres de santé et aux écoles pour les filles. Au cours du premier trimestre 2024, 2 315 incidents de violence basée sur le genre (VBG) ont été signalés, contre 1 782 incidents signalés au cours de la même période en 2023, ce qui représente une augmentation de 30 %[3].
De plus, la population est de plus en plus exposée aux engins explosifs improvisés (EEI), ce qui a affecté leur liberté de mouvement, notamment dans les régions de Bandiagara et de Ségou. Cette situation a eu un impact négatif sur la liberté de mouvement des femmes et des filles. Les restrictions à la liberté de mouvement des femmes et des filles ont de graves répercussions sur leurs activités économiques quotidiennes ainsi que sur la stabilité de leurs ménages en raison de l’interruption des services sociaux.
[1] Mali, profil humanitaire de la région de Bandiagara, Septembre 2024
[2] UNDP focal point security report, July 2024
Les différences entre les sexes sont également liées à l’héritage socioculturel patrilinéaire, qui jette les bases des inégalités structurelles qui affectent les femmes et les filles et limitent considérablement leur autonomisation socio-économique. Enfin, la violence sexiste et les mutilations génitales féminines restent répandues dans tout le pays, et les femmes n’ont souvent pas accès à la justice en raison des pressions sociales et de l’ignorance de leurs droits[4].
Au Mali, les défis liés à la Violence Basée sur le Genre sont liés à des barrières socioculturelles et économiques structurelles. Ces défis ont eu un impact sur les possibilités de moyens de subsistance sensibles au genre. En outre, cette situation expose les femmes et les filles à un risque accru de violence et d’exploitation sexuelles. La présence de groupes armés radicaux affaiblit encore plus les communautés et augmente les risques de mariage forcé. Le plus souvent, les familles sont obligées d’utiliser leurs filles comme moyen de paiement pour la « zakat » imposée par les groupes armés. Les formes de violence sexiste comprennent la violence émotionnelle, psychologique, physique et sexuelle.
[3] Gender based violence in Mali report first quarter ( January- March 2024) Mali cluster Protection
[4] Mali | UN Women – Africa
Les femmes et les filles sont souvent exclues de la possibilité de posséder des actifs productifs et de gagner un revenu, tout en étant confrontées à des risques disproportionnés de violence et de harcèlement. En 2021, 9540 cas de VBG ont été signalés. En 2022, 14 264 cas de violence fondée sur le genre ont été signalés. 15 993 cas de violence fondée sur le genre ont été signalés de janvier 2023 à décembre 2023. 25 % d’entre eux étaient des affaires liées à des viols. 1 743 écoles sont fermées depuis 2023, impactant 522 000 garçons (60,3 %) et filles (49,8 %), avec une conséquence spécifique sur les filles en raison du taux élevé de mariages précoces dans la région de Bandiagara.
Parmi les auteurs présumés de VBG, 88 % sont des hommes ou des garçons, 9 % sont des femmes et 3 % impliquent des hommes et des femmes en tant qu’auteurs présumés. Selon la matrice de suivi des déplacements (DTM) de la Direction nationale du développement social (DNDS) de septembre 2023, de janvier 2022 à avril 2023, 70 % des femmes interrogées avaient constaté l’existence de lieux dans leur communauté où elles ne se sentaient pas en sécurité.
Il s’agit principalement d’endroits éloignés des zones de vie communautaire, notamment pour aller dans les champs, ramasser du bois de chauffage et sur les marchés, entre autres. Les experts humanitaires VBG sur le terrain ont corroboré ces faits en soulignant que les femmes survivantes ou victimes d’enlèvements ont été enlevées dans des zones de collecte de bois de chauffage ainsi que sur leur chemin pour aller chercher de l’eau.
De plus, les personnes déplacées partagent des abris, des points d’eau, des latrines et des douches avec les populations hôtes. Cette proximité accrue ne donne pas aux filles et aux femmes déplacées à l’intérieur du pays l’intimité nécessaire. Cette situation les expose également à des risques de violences, souvent de nature sexuelle.
Cette situation entraîne également des tensions entre les PDIs et les communautés d’accueil, ce qui entraîne des problèmes de cohésion sociale et d’accès aux services sociaux de base à Bandiagara.
Ce manque d’accès aux toilettes dans le camp ou à proximité et le manque d’accès à l’eau pour les femmes et les enfants les poussent à déféquer dans la rue la nuit ou à parcourir de longues distances pour aller chercher de l’eau, ce qui les rend plus vulnérables aux agressions.
De plus, la stigmatisation sociale entourant la défécation et les menstruations, combinée au manque récurrent d’intimité des installations sanitaires, oblige les filles et les femmes à n’utiliser les toilettes et les douches qu’après la tombée de la nuit. Ils sont également confrontés à de sérieux défis pour accéder aux matériaux d’hygiène nécessaires, en utilisant du papier toilette, des feuilles d’arbres, des éponges ou des morceaux de tissu - qu’elles nettoient avec du savon lorsqu’il est disponible.
Enfin, les personnes déplacées partagent des abris, des points d’eau, des latrines et des douches avec les populations hôtes. Cette proximité accrue et ce manque d’intimité exposent les femmes et les filles à des risques de violence. Cette situation met en évidence certains défis clés liées à la sécurité humaine, aux droits de l’homme et à la dignité des femmes et des filles déplacées à Bandiagara. Sur financement du Japon, le PNUD met en œuvre un projet portant sur la stabilisation comme réponse multisectorielle aux personnes déplacées internes à Bandiagara. L’objectif global de ce projet est de soutenir les efforts de stabilisation en mettant l’accent sur les processus de rétablissement et de résilience pour les femmes, les femmes, les jeunes hommes et les filles récemment touchés par le déplacement interne et la violence fondée sur le genre grâce à des possibilités socio-économiques et de subsistance intégrée tenant compte du genre dans les communautés d’accueil à Bandiagara. Pour soutenir la mise en œuvre du Projet, le PNUD recrute un Analyste aux Operations
2. Description des tâches :
Il effectuera tout autre tâche en lien avec le profil organisationnel si nécessaire pour un fonctionnement efficace du bureau et de l’organisation.
3. Arrangement institutionnel :
4. Competences
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Gestion du personnel Les compétences en matière de gestion du personnel du PNUD sont disponibles dans la section dédiée site.
Cross-Functional & Technical competencies (insert up to 7 competencies)
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5. . Qualifications minimales NPSA
| Min. Formation académique |
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| Années minimales d’expérience de travail pertinente | Au moins 2 ans (avec un master) ou 4 ans (avec une licence) d’expérience professionnelle pertinente dans la fourniture de services de conseil en gestion financière est requise au niveau national dans la fourniture de services de conseil en gestion et de systèmes opérationnels et dans l'établissement de relations entre les organisations internationales et les administrations nationales ;
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| Aptitudes et compétences requises |
Bonne expérience de l'utilisation d'ordinateurs et de logiciels (MS Word, Excel, etc.) et bonne connaissance des feuilles de calcul et des bases de données, expérience de l'utilisation d'un système de gestion automatisé ou intégré tel que l'ERP ; |
| Aptitudes et compétences supplémentaires souhaitées | Une bonne expérience du système des Nations unies, notamment du PNUD Expérience de travail avec un bailleur des projets de stabilisation ; Solide expérience à travailler dans un contexte multiculturel avec des groupes et personnes dans un environnement sous pression et une connaissance avancée des outils et applications du PNUD Quantum, Quantum plus, UNITY Démontrer une expérience de reporting et de budgétisation ; Bonne expérience et connaissance du PNUD, des règles et procédures de la gestion financière de l’organisation ainsi que les opérations et la logistique ; Familiarité avec les relations clients, les organisations internationales, la société civile Expérience dans le domaine des achats et approvisionnement |
| Langue(s) requise(s) | Maitrise du français est requise ; Une bonne connaissance de l’anglais sera considérée comme un atout. |
| Certificats professionnels | N/A |
Égalité des chances
En tant qu'employeur souscrivant au principe de l'égalité des chances, le PNUD valorise la diversité en tant qu'expression de la multiplicité des nations et des cultures où nous opérons et, à ce titre, nous encourageons les candidats qualifiés de tous horizons à postuler à des postes au sein de l'organisation. Nos décisions d'embauche sont fondées sur le mérite et l'aptitude au poste, sans discrimination.
Le PNUD s'engage également à créer un lieu de travail inclusif où tout le personnel est habilité à contribuer à notre mission, est valorisé, peut s'épanouir et bénéficie d'opportunités de carrière ouvertes à tous.
Harcèlement sexuel, exploitation et abus d'autorité
Le PNUD ne tolère pas le harcèlement, le harcèlement sexuel, l'exploitation, la discrimination et l'abus d'autorité. Tous les candidats sélectionnés sont donc soumis à des contrôles pertinents et doivent respecter les normes et principes respectifs.
Droit de sélectionner plusieurs candidats
Le PNUD se réserve le droit de sélectionner un ou plusieurs candidats à partir de cette annonce de vacance de poste. Nous pouvons également retenir les candidatures et prendre en considération les candidats qui postulent à ce poste pour d'autres postes similaires au PNUD, au même niveau et avec une description de poste, une expérience et des exigences éducationnelles similaires.
Alerte aux escroqueries
Le PNUD ne facture aucune redevance à aucun stade de son processus de recrutement. Pour plus d'informations, veuillez consulter www.undp.org/scam-alert.